A moins de 50 jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, la qualité des eaux de la Seine continue de préoccuper les délégations étrangères. L’Australie, notamment. La cheffe de mission de l’équipe olympique, Anna Meares, a profité d’un point presse cette semaine pour confier que, malgré sa confiance dans les assurances données par les organisateurs, rien ne serait imposé aux nageurs en eau libre et triathlètes. « Il ne s’agit pas pour nous d’intervenir pour leur dire que nous ne les laisserons pas nager, a expliqué l’ancienne cycliste. La décision leur appartiendra. Les informations sur la qualité des eaux de la Seine leur seront données. En dernier ressort, le choix leur appartiendra. » La délégation australienne se déplacera aux Jeux de Paris 2024 avec ses propres moyens de protection pour les athlètes concernés par les épreuves dans la Seine. La directrice médicale, Carolyn Broderick, a précisé qu’ils seraient protégés des éventuelles bactéries par des solutions appliquées sur les yeux et la peau. Une fois ressortis du fleuve, il leur sera proposé de prendre des médicaments prophylactiques pour prévenir les infections intestinales.
