Première délégation étrangère présente au Japon avant les Jeux de Tokyo, l’équipe australienne de softball expérimente depuis près de deux semaines la vie en bulle sanitaire. A ce jour, elle n’a enregistré aucun cas de COVID-19, mais son entraîneur en chef n’en fait pas mystère : les mesures d’isolement imposées par les autorités rendent le quotidien très monotone. Laing Harrow l’a expliqué à l’AFP : les joueuses passent de longues heures devant Netflix et en salle de gym, installée dans leur hôtel, pour tenter de tuer le temps. « Tout est bon pour briser l’ennui, car les temps morts sont longs et nombreux, reconnaît le coach australien. Cela peut représenter un sérieux défi pour des athlètes qui ne seraient pas préparés. Heureusement, nous avons la chance de pouvoir rester sur le terrain pendant cinq ou six heures par jour, pour les matches ou les entraînement. Cela occupe une bonne partie de la journée. » Depuis leur arrivée dans la ville d’Ota, leur camp de base avant de rallier le village olympique à Tokyo, les Australiens n’ont eu aucun contact avec les Japonais, à l’exception des représentants des autorités qui viennent à leur hôtel chaque matin pour effectuer les tests de dépistage du coronavirus.