L’Union internationale de biathlon (IBU) reste ferme : cet hiver encore, les athlète russes et biélorusses ont regardé les compétitions internationales devant leur télévision, conformément à la décision prise suite à l’invasion de l’Ukraine en 2022. Le CIO s’active cependant en coulisses pour que l’IBU, comme d’autres FI, assouplisse ses règles en vue des Jeux olympiques de Milan-Cortina. « Nous n’avons fixé aucune date limite pour décider au sujet des JO, répond le secrétaire général de l’IBU, Max Cobb, sollicité par Francs Jeux. Nous avons mis en place un groupe qui suit la situation avec attention pour nous assurer de bien comprendre ce qui se passe. Le monde entier se rejoint sur l’espoir que cette guerre s’achèvera aussi vite que possible. Pour nous, quand ce sera fait, la décision d’accueillir de nouveau les athlètes russes et biélorusses sera facile à prendre. Mais tant que les hostilités se poursuivent, notre communauté a été très claire en votant lors du congrès en 2022 pour maintenir l’exclusion des athlètes. »
L’IBU ne ferme aucune porte. « Nous n’avons pas dit non, insiste l’ancien président de la Fédération des Etats-Unis de biathlon. Nous surveillons la situation et nous serons en position d’agir assez rapidement si la guerre prend fin. » La présence des athlètes russes et biélorusses devra-t-elle être impérativement tranchée avant le début de la saison prochaine, fin novembre ? Pas forcément selon Max Cobb : « D’un point de vue pratique et réglementaire, on pourrait imaginer que si la participation était autorisée à partir du 1er janvier, il serait encore possible qu’ils soient aux Jeux olympiques. C’est probablement le dernier créneau où nous pourrions changer les règles. »