Le comité paralympique britannique peut se frotter les mains : il a contribué, sans l’avoir vraiment cherché, à renforcer l’héritage des Jeux de Tokyo 2020. En avril dernier, un article du Guardian révélait que plusieurs hôtels de la capitale japonaise et de ses environs avaient exigé des Britanniques qu’ils payent pour rendre les chambres accessibles, mais également pour les remettre dans leur état initial après l’événement. Choquant. Sur le moment, les autorités politiques et les organisateurs des Jeux avaient expliqué ne pas pouvoir intervenir sur une affaire purement privée. Il semble que les choses aient évolué dans le bon sens, car la presse japonaise rapporte que toutes les chambres d’hôtels qui auront été rendues accessibles pour les prochains Jeux le resteront une fois la flamme éteinte. A Tokyo, la question du logement pendant les Jeux paralympiques reste une préoccupation. Selon une étude du gouvernement métropolitain, publiée en début d’année, il pourrait manquer 300 chambres accessibles pour répondre aux besoins à l’occasion des Jeux paralympiques.
— Publié le 11 juin 2019