Mauvais départ pour le projet de candidature de la Chine aux Jeux d’été en 2032. A peine annoncée par les médias, l’idée des deux villes de Chengdu et Chongqing de se lancer dans la course est déjà sérieusement refroidie par un ancien dirigeant de haut rang du mouvement sportif chinois. Wei Jizhong, l’ex secrétaire général du comité olympique chinois, n’a pas vraiment pris de gants pour exprimer son peu d’enthousiasme à l’égard du projet. « Même en étant distantes de seulement 300 kilomètres, les deux villes sont encore trop éloignées l’une de l’autre pour être des hôtes communes » des Jeux en 2032, a-t-il expliqué au South China Morning Post. Plus surprenant, Wei Jizhong a suggéré dans la même interview que le timing n’était pas du tout favorable à une candidature de la Chine. « A mon sens, nous devons donner une chance aux autres villes du monde, a-t-il reconnu. Nous avons déjà les Jeux olympiques d’hiver à Pékin, et le CIO veut réduire les coûts. Cela permet à d’autres villes étrangères de proposer des offres réalistes. » Vice-président honoraire de l’Association des comités olympiques asiatiques (OCA), mais surtout ancien président de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB), Wei Jizhong estime que le projet commun de Chengdu et Chongqing n’est rien de plus d’une simple « idée », pas forcément à prendre très au sérieux. Selon lui, le comité olympique chinois ne l’aurait même pas encore prise en considération.
