La saison touche à sa fin pour l’athlétisme international. World Athletics en profite pour publier ses comptes annuels. L’instance basée à Monaco a dévoilé via un communiqué son rapport financier pour l’année 2020. Il aurait dû marquer le début d’un nouveau cycle de financement de quatre ans, lié pour l’essentiel à la dotation du CIO, mais le report des Jeux de Tokyo a décalé le cycle d’une année. World Athletics l’explique : la situation très particulière vécue l’an passé l’a poussée à se concentrer sur la protection de ses revenus et la réduction des dépenses. La stratégie s’est révélée payante, avec des réserves de trésorerie en hausse de 17 % à 40 millions de dollars américains. Les dépenses ont diminué de 38 %, passant de 67,8 millions en 2019 à 41,7 millions en 2020. Un résultat obtenu en partie grâce à la réduction des dépenses liées aux compétitions (- 49 %), la baisse des subventions aux associations continentales et aux fédérations nationales (- 48 %), une mise en chômage partiel d’une partie du personnel et une réduction massive des frais de voyage non liés à un événement (- 85 %). Bilan : un chiffre d’affaires en baisse de seulement 13 % (44,2 millions de dollars en 2020, contre 51,1 millions une année plus tôt). World Athletics l’explique : « Le maintien des revenus des droits de diffusion et des droits commerciaux, grâce au report plutôt qu’à l’annulation des événements, a permis de dégager un produit de 34,9 millions de dollars au cours d’une année difficile. Les recettes ont également été alimentées par 6,8 millions de dollars provenant de la Fédération russe d’athlétisme. » L’instance note également avoir réussi en 2020 à attirer trois nouveaux partenaires – Pinsent Masons, parkrun et Nielsen -, et organisé les championnats du monde de semi-marathon à Gdynia, en Pologne, ainsi que plus de 600 épreuves individuelles dans le monde, dont huit meetings de la Ligue de diamant et 28 étapes du Circuit continental.
— Publié le 22 septembre 2021