Longtemps montrée du doigt comme une plaque tournante du dopage, la Russie pourrait profiter des Jeux d’hiver de Sotchi, en février prochain, pour rattraper son retard dans la lutte contre les tricheurs. Telle est la prédiction de Richard Budgett, le directeur médical et scientifique du CIO. « Je suis content de pouvoir dire que beaucoup de progrès ont été accomplis au cours des six derniers mois », explique-t-il dans un entretien avec l’AFP. Lors de sa visite en Russie en mars, le médaillé d’or d’aviron aux Jeux de 1984 s’est dit « impressionné » par la volonté affichée aussi bien au niveau du comité organisateur de Sotchi 2014 qu’à l’Agence antidopage russe (RUSADA). « Certains peuvent dire qu’en matière d’antidopage, cela pourrait être mieux mais le bon côté d’avoir les Jeux est que cela stimule et incite à améliorer le programme antidopage », estime le médecin britannique. Selon lui, la RUSADA compte plus d’une cinquantaine d’agents bien formés et devrait en avoir plus du double d’ici la fin de l’année.
— Publié le 28 mars 2013