La Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) s’enfonce encore un peu plus dans la crise. Menacée par le CIO de disparaître du programme olympique, dépourvue d’un président élu, l’instance devait organiser avant la fin de l’année un scrutin présidentiel. Il devait se tenir les 20 et 21 décembre à Tashkent, en Ouzbékistan. Mais il est reporté. Et aucune nouvelle date n’a été annoncée. En cause, un obscur problème d’ordre juridique, les règles légales devant être appliquées lors des élections n’ayant pas encore été approuvées. Selon un communiqué de l’IWF, la commission juridique a constaté que la composition de la commission indépendante d’éthique et de discipline n’avait pas été ratifiée par le congrès. Elle ne peut donc pas se livrer, comme prévu, à un examen détaillé de l’éligibilité des candidats pour les élections à venir. Dans une autre fédération internationale, un tel report ne mettrait pas en jeu l’avenir de la discipline. Mais l’haltérophilie pourrait bien être exclue du programme olympique, comme l’a souvent répété Thomas Bach. Le CIO attend avec impatience une nouvelle gouvernance, un plan de réformes crédible et un interlocuteur de confiance à la tête de l’instance. Mais il devra encore attendre. Pour rappel, la commission du programme du CIO doit se réunir cette semaine pour plancher sur le programme définitif des prochains Jeux.
