Pendant la crise sanitaire, les travaux continuent pour le Tribunal arbitral du sport (TAS). Ils ne marquent pas de pause. La juridiction installée à Lausanne annonce avoir rendu son verdict dans le différend entre la Fédération équestre internationale (FEI) et la Fédération des Emirats arabes unis d’équitation. Il est favorable à la première. L’instance des Emirats reste donc suspendue jusqu’à la fin du mois de décembre. Rappel des faits. En septembre dernier, la FEI a annoncé sa décision de suspendre la Fédération d’équitation des EAU, à la suite d’une enquête sur deux événements nationaux d’endurance organisés en janvier et février 2020, la Coupe du Sheikh Mohammed et la Coupe du Président. Ces deux compétitions auraient dû avoir le label d’épreuves d’endurance internationales, car leur nombre d’athlètes étrangers dépassait de loin le quota autorisé pour les événements nationaux. La FEI a donc sanctionné sa fédération membre, en lui infligeant une suspension jusqu’à la fin de l’année, suspension étendue jusqu’au 31 mars 2021 pour la discipline de l’endurance. La Fédération des EAU a décidé de faire appel devant le TAS. Un appel rejeté. Toutes les compétitions équestres restent donc interdites dans les Emirats arabes unis, et les cavaliers du pays ne peuvent pas être engagés dans des concours, où qu’ils aient lieu dans le monde. En revanche, le TAS ne mentionne pas dans son verdict le cas particulier de l’endurance, dont la saison devrait pouvoir reprendre début janvier aux Emirats.
