L’addition commence à être salée. Tous les contributeurs de l’Agence mondiale antidopage (AMA) ne sont pas à jour de leurs paiements. C’est notamment le cas des États-Unis. Selon l’agence TASS, qui s’appuie sur des documents de l’AMA, les Américains doivent encore régler 3,6 millions de dollars au titre de l’année 2024. Les États-Unis ont exprimé des critiques récurrentes envers la gouvernance de l’AMA, notamment sur la transparence, l’allocation des ressources et la lutte contre le dopage russe ou chinois. Ils ont demandé à plusieurs reprises des réformes structurelles. L’ardoise de la Russie est elle aussi élevée : 2,5 millions de dollars pour les exercices 2023 et 2024. L’Espagne complète le podium des mauvais payeurs avec une dette de presque 694.000 dollars. Des retards susceptibles d’impacter la lutte antidopage au niveau international. Le sujet sera assurément mis sur la table de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport en décembre à Busan (Corée du Sud).
