En progrès, mais peut mieux faire. Telle est, en substance, la conclusion de la quatrième enquête de l’ASOIF (Association des fédérations internationales olympiques d’été) sur la gouvernance des fédérations internationales. Elle révèle que « presque toutes » les instances ont amélioré leurs performances depuis la dernière évaluation, notamment dans le domaine de la transparence (32 fédérations internationales ont publié des comptes audités). Mais le chemin reste encore parfois assez long, en particulier pour la mise en place de « mécanismes de contrôle« . L’enquête de l’ASOIF, dévoilée mardi 21 juin, pointe un progrès collectif au rayon « développement« , preuve d’un effort sur la durabilité et la responsabilité sociale. Mais l’ambition de parité des sexes, brandie par le CIO comme une priorité, est loin d’avoir été atteinte. Seulement trois fédérations internationales affichent au moins 40% de femmes dans leur conseil d’administration (contre une en 2019-20). Et elles sont cinq à en compter moins de 15% (contre huit dans la dernière enquête). Enfin, la tendance à la réduction des mandats semble se poursuivre : 27 des 33 instances membres de l’ASOIF ayant répondu à l’enquête ont mis en place des limites pour leurs élus. Elles étaient 22 (sur 31) à l’avoir fait en 2019-20.