Crise sanitaire oblige, la visite à Paris de la commission de coordination du CIO pour les Jeux d’été en 2024 s’est transformée une nouvelle fois en une réunion à distance, tenue mardi 1er et mercredi 2 décembre. Mais elle a ratissé large. En moins de 48 heures, le COJO Paris 2024, le CIO et l’IPC ont réussi à faire rentrer une réunion conjointe des partenaires de livraison, une séance d’information de la commission de coordination, et un forum de pilotage conjoint, le tout en associant les « parties prenantes locales. » Les miracles du virtuel. Au centre des discussions, le nouveau dispositif des sites de compétition, qui devrait être validé lors du conseil d’administration de Paris 2024 le 17 décembre. Il doit réduire le budget des Jeux d’environ 130 millions d’euros. Le CIO a apprécié. Pour preuve le commentaire du Belge Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, le président de la commission de coordination, au terme de la réunion : « La planification des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 n’est pas seulement sur la bonne voie, elle va vraiment au-delà, en adoptant pleinement les recommandations de l’Agenda olympique 2020 et de la nouvelle norme. Paris confirme de manière convaincante son engagement à faire entrer les Jeux dans une ère nouvelle, adaptée au monde de l’après-coronavirus. » Autre thème abordé : l’héritage. Rien de très nouveau sous le soleil, surtout en ces temps de restriction des déplacements et des activités, mais le COJO a listé les opérations de mobilisation déjà menées ou mises en route, dont « Terre de Jeux 2024 », le « Club Paris 2024 », « Impact 2024 », mais aussi la prochaine édition de la Semaine olympique et paralympique, où le COJO ambitionne de faire bouger plus d’un demi-million d’élèves du 1er au 6 février 2021.
— Publié le 3 décembre 2020