Pas de panique, tout va bien. Tel est, en substance, le message délivré par le CIO et l’équipe de Brisbane 2032, mercredi 27 mars lors d’une conférence de presse en ligne, au terme de la deuxième réunion de la commission de coordination. A huit ans de l’événement, la carte des sites n’est toujours pas complète, les autorités du Queensland n’ayant pas encore décidé quelle option choisir pour le stade principal, hôte des cérémonies. Mais le discours se veut résolument confiant. Kirsty Coventry, la présidente de la commission de coordination, a insisté : « Pour nous, le message est clair : les Jeux devront s’adapter à la région. Et non le contraire. Les régions doivent décider ce qui est le mieux pour elles et pour tous ceux qui vivent dans ces zones. Les Jeux s’adapteront à cela. » Refrain connu. Pas question pour le CIO, donc, d’intervenir dans le choix des sites. La décision finale revient au gouvernement du Queensland. Et l’instance olympique l’a répété mercredi par la voix de Christophe Dubi, le directeur exécutif des Jeux : il reste encore beaucoup de temps pour affiner le dispositif. « A ce stade, nous n’avons aucune inquiétude, a-t-il assuré depuis Lausanne. Les décisions doivent être prises par les communautés. Mais lorsque vous avez le soutien de la base, vous pouvez être assuré que vous n’aurez pas d’autres problèmes par la suite. »
