La préparation des Jeux du Commonwealth 2026 a connu son lot de soubresauts. Désigné comme hôte en avril 2022, l’État du Victoria (Australie) a rétropédalé et annoncé qu’il abandonnait le projet en 2023. Les épreuves auront finalement lieu à Glasgow alors que la précédente édition avait déjà été organisée au Royaume-Uni, plus précisément à Birmingham. Malgré le mauvais signal envoyé par le retrait australien, Chris Jenkins, président de la Fédération des Jeux du Commonwealth (CGF), se veut optimiste pour l’avenir de l’événement. « Nous avons changé les Jeux, souligne-t-il auprès de BBC Sport Wales. Ils sont beaucoup plus abordables et beaucoup plus attrayants. Nous ne sommes pas les Jeux olympiques et nous ne le serons pas. Nous avons appris au cours des dernières années, nous avons analysé la situation. Nous avons réinitialisé et recadré les Jeux pour qu’ils correspondent exactement à ce que nous devrions être. »
Chris Jenkins voit ainsi en Glasgow 2026 « un point de départ », en se félicitant d’une réduction des coûts « de plus de 50 % ». La ville hôte de l’édition 2030 reste à déterminer puisque le Canada a aussi retiré la candidature de la Province de l’Alberta. Les Jeux réussiront-ils à se relancer et à séduire au-delà du Royaume-Uni, condition sine qua non à leur bonne vitalité ? « Nous avons parlé à nos membres et nous sommes convaincus d’avoir analysé l’environnement et d’avoir bien conçu les Jeux, notre produit, assure Chris Jenkins. Nous pouvons commencer à les commercialiser auprès d’hôtes potentiels avec la certitude que nous sommes au bon endroit. » De beaux jours devant les Jeux ?