La décision du CIO de délocaliser le marathon et les épreuves de marche des Jeux de 2020 dans la ville de Sapporo, à plus de 800 km au nord de Tokyo, continue à faire débat. La Fédération japonaise d’athlétisme est contre et ne se prive pas de le dire. A l’inverse, le comité olympique du Kenya (NOCK) se range du côté du CIO. « Nos athlètes ont été vraiment affectés par la chaleur et l’humidité aux Mondiaux de Doha, et nous ne sommes pas prêts à revivre une telle situation aux Jeux de Tokyo 2020, a expliqué Francis Mutuku, le secrétaire général par intérim du NOCK, cité par le Star Kenya. Le CIO a justifié sa décision par son souci de placer l’intérêt des athlètes en tête des priorités, même s’il faut pour cela déplacer les épreuves dans une autre ville. Le Kenya est un grand pays de marathon. Nous voulons que nos athlètes puissent concourir dans les meilleures conditions. »
— Publié le 7 novembre 2019