Les organisateurs des Jeux de Tokyo poursuivent leur devoir d’information. Ils ont publié le deuxième des quatre guides pratiques (« playbooks ») à l’usage des futurs participants. Le premier concernait les fédérations internationales et les officiels techniques. Le deuxième détaille les mesures sanitaires destinées aux représentants des médias, hors détenteurs de droits. Dans les grandes lignes, il reprend les principes énoncés dans le premier document, notamment sur les mesures d’hygiène (port du masque, distanciation sociale), l’obligation de renseigner au quotidien son état de santé pendant les 14 jours précédant le voyage au Japon, et les tests réguliers une fois sur place. En prime, le « playbook » destiné à la presse explique que la capacité des zones médias, dont les salles et tribunes de presse, sera réduite de moitié en moyenne. En revanche, précise le guide, les organisateurs japonais n’ont pas prévu de diminuer le nombre de journalistes accrédités aux Jeux. Conséquence : il sera demandé aux médias de réserver à l’avance leurs places dans les zones qui leur sont réservées sur les sites olympiques. Il ne sera donc a priori plus possible de décider au dernier moment, en fonction de l’actualité ou de la performance d’un athlète, de se rendre sur un site pour couvrir, par exemple, une médaille à venir. Autre nouveauté : les conférences de presse seront organisées en mode virtuel, et accessibles via une plateforme dédiée. Les journalistes pourront poser des questions, mais à distance, sans contact direct avec les athlètes. Le même fonctionnement sera mis en place pour les conférences de presse des médaillés, après la fin des épreuves, et pour le point presse quotidien du CIO et du comité d’organisation.
— Publié le 5 février 2021