Les organisateurs des Jeux de Tokyo n’en font pas mystère : les représentants des médias accrédités pour l’événement olympique et paralympique constituent à leur yeux une population à risque en termes de respect des consignes sanitaires. Toshiro Muto, le directeur général du comité d’organisation, l’a expliqué cette semaine : les journalistes étrangers présents aux Jeux pourraient être tracés par GPS afin de s’assurer qu’ils respectent les règles sanitaires. En plus d’avoir subi deux tests avant leur voyage vers le Japon, puis un autre à l’arrivée, ils seront contrôlés de façon régulière pendant les 14 premiers jours de leur présence à Tokyo. Ils devront s’engager par écrit à respecter les règles. « En cas de violation, nous appliquerons des mesures strictes, comme la suspension ou le retrait de l’accréditation, a expliqué Toshiro Muto. Il est même prévu une procédure d’expulsion. » Le directeur général du comité d’organisation prévient : « Nous pouvons utiliser le GPS de leur téléphone pour vérifier s’ils restent dans les zones autorisées. Mais passé les 14 jours premiers jours, ils pourront se livrer à une activité et une couverture médiatique normales ». Selon les derniers chiffres des organisateurs, 70.090 personnes venues de l’étranger seront accréditées, dont 3.000 au titre de la famille olympique, 14.800 au nom des comités nationaux olympiques, 4.500 pour les fédérations internationales, 5.500 médias, et plus de 16.000 représentants des chaînes de télévision et d’OBS, le diffuseur officiel du CIO en charge de la production des images des Jeux.