Période difficile pour le Qatar. Dimanche 10 mars, une enquête du Sunday Times a révélé l’existence de deux contrats illégaux, d’une valeur totale de 880 millions de dollars, signés avec la FIFA avant et après l’attribution du Mondial 2022. Le lendemain, plusieurs ONG envoyé une lettre ouverte à Gianni Infantino où elles demandent au président de la FIFA de placer les droits humains au cœur de toute éventuelle décision de faire disputer des matchs du Mondial 2022 dans d’autres pays du Golfe que le Qatar. Un scénario qui serait rendu obligatoire dans la perspective du passage du tournoi de 32 à 48 équipes, comme le souhaite Gianni Infantino. « Etant donné la possibilité qu’une Coupe du Monde élargie en 2022 oblige potentiellement d’autres pays à accueillir des matchs du tournoi, nous rappelons à la FIFA son engagement à respecter les droits humains, la transparence et le développement durable, peut-on lire dans la lettre. Nous vous demandons ainsi de confirmer publiquement que toute évaluation de co-hôtes potentiels pour 2022 suivrait un processus qui inclut ces critères. » Pas moins de huit organisations ont signé ce courrier envoyé à la FIFA, dont Amnesty International et Human Rights Watch. La décision de passer de 32 à 48 équipes dès le Mondial 2022 au Qatar doit être discutée par le Conseil de la FIFA lors de sa prochaine réunion, prévue en fin de semaine à Miami.
— Publié le 12 mars 2019