Première épreuve pré-olympique ouverte à une participation internationale depuis le début de la crise sanitaire, la récente Coupe du Monde de plongeon a donné aux participants un avant-goût des conditions de séjour aux Jeux de Tokyo. La compétition, qualificative pour les Jeux, s’est déroulée du 1er au 6 mai au centre aquatique olympique. Elle a rassemblé 224 plongeurs issus de 46 pays. L’Américaine Sarah Bacon, médaillée d’argent au tremplin à 3 m, a raconté au quotidien Indianapolis Star que les athlètes n’étaient autorisés à quitter leur chambre d’hôtel que pour s’entraîner ou participer à la compétition. Les portes des ascenseurs étaient fermées par du ruban adhésif. Les repas étaient laissés dans le couloir de l’hôtel, à la disposition des compétiteurs. Mais, selon l’Américaine, il s’agissait de « nourriture d’avion » qui devait être réchauffée dans un micro-ondes. « Nous étions affamés tout le temps, a expliqué Sarah Bacon. Pour les Jeux olympiques, il faudra veiller à apporter une tonne de collations, au cas où cela se reproduirait. » En revanche, les conditions de compétition se sont avérées conformes aux attentes. « Une fois à la piscine, tout était parfaitement normal », a reconnu un autre membre de l’équipe américaine, Michael Hixon. Athlètes et encadrement ont été testés dès leur arrivée à l’aéroport de Tokyo, puis tous les jours pendant leur présence au Japon. Les organisateurs ont signalé un seul cas positif, sur les 438 participants (athlètes, entraîneurs, officiels). Il s’agit d’un officiel d’une équipe étrangère, placé en isolement avant même le début des épreuves.
— Publié le 12 mai 2021