Premier couac pour l’héritage des Jeux de Tokyo 2020. A en croire les résultats d’une enquête de l’Agence japonaise pour la reconstruction, révélés par Kyodo News, le dernier rendez-vous olympique et paralympique n’a pas eu l’impact escompté dans les régions dévastées par le séisme et le tsunami de mars 2011. Une consultation a été menée auprès des populations concernées en novembre dernier, soit deux mois après la fin des Jeux paralympiques. Il en ressort que seulement 29,8 % des 4.000 personnes interrogées ont répondu que les Jeux avaient contribué à la reconstruction. Dans le camp opposé, elles ont été 38,8 % à estimer que l’événement n’avait pas eu de réel impact. A la question de savoir ce que les Jeux olympiques de Tokyo ont apporté de mieux, 20,7 % ont répondu « les événements organisés dans la région sinistrée« , tandis que 11,1 % ont répondu « le relais de la flamme« . Mais près de 4 personnes interrogées sur 10 (39,6 %) ont assuré qu’ils n’avaient rien apporté de particulier. Le rapport de l’agence gouvernementale insiste par ailleurs sur deux aspects positifs des Jeux de Tokyo pour les régions sinistrées : l’hydrogène produit à Fukushima a été utilisé pour le relais de la flamme, et le village des athlètes a servi de la nourriture provenant des zones touchées par le séisme et le tsunami.