Elu le mois dernier à la présidence de l’Union internationale de pentathlon moderne (UIPM), où il succède à l’Allemand Klaus Schormann, l’Américain Rob Stull (photo ci-dessus) a profité d’une longue interview publiée sur le site de l’instance pour exposer ses priorités. Sans surprise, la première concerne la course à obstacles, la nouvelle discipline du pentathlon moderne, choisie pour remplacer l’équitation aux Jeux de Los Angeles 2028. « Nous devons veiller à ce que l’accessibilité à la course à obstacles soit assurée dans chacune de nos fédérations nationales à travers le monde, a expliqué Rob Stull. Nous avons déjà fait plus de la moitié du chemin, beaucoup plus que la moitié, peut-être les deux tiers. Je ne doute donc pas que nous atteindrons cet objectif. » L’Américain souhaite également trouver un modèle économique qui permette à l’UIPM de soutenir financièrement non seulement les 72 athlètes sélectionnés pour les Jeux, mais aussi tous ceux qui rêvent de rejoindre le plus haut niveau. « À l’heure actuelle, de nombreuses fédérations sont à la merci de leur gouvernement et de leur ministère des sports lorsqu’il s’agit de financement, souligne-t-il. Cette aide est certainement précieuse et appréciée, mais nous devons être en mesure de nous nourrir nous-mêmes. Un modèle commercial qui permettra de générer des revenus pour les fédérations nationales, ou même créés par elles-mêmes, est une priorité essentielle. » A la question de savoir quelle était sa principale préoccupation de nouveau président de l’UIPM, l’Américain a répondu : « Ne pas avoir assez de places dans le stade aux Jeux de Los Angeles 2028 ! »
