Casse-tête en vue pour les organisateurs de l’Open d’Australie, la première levée du Grand chelem de tennis. Selon les médias locaux, un groupe de propriétaires d’appartements situés dans un hôtel de luxe de Melbourne menace la Fédération australienne de tennis (Tennis Australia) de poursuites judiciaires. En cause, sa décision d’utiliser l’hôtel, le Westin de Melbourne, pour placer les joueurs en quarantaine avant le début du tournoi. Les propriétaires des appartements assurent n’avoir jamais donné leur accord à l’utilisation de l’hôtel pour l’isolement des joueurs. Certains d’entre eux se disent inquiets pour leur santé à la perspective de partager le même immeuble que des résidents venus du monde entier. « Les questions de santé publique et juridiques n’ont même pas été examinées », a déclaré au groupe Fairfax Media le propriétaire de longue date d’un appartement au Westin. Un autre locataire de l’établissement explique : « A 84 ans, je fais partie d’un groupe vulnérable. Et je dois dire que je suis très choqué par la façon dont la direction de l’hôtel essaye de faire passer cela sans nous avoir consultés. » Pour sa défense, la direction du Westin de Melbourne a assuré que son plan « COVID Safe » avait été communiqué à la société propriétaire. Elle précise que les résidents actuels n’auraient aucun contact avec les joueurs, ces derniers bénéficiant d’étages exclusifs, avec une entrée et des ascenseurs séparés. Plusieurs centaines de joueurs doivent arriver à Melbourne à la mi-janvier. Ils seront contraints à une quarantaine obligatoire de 14 jours avant l’Open d’Australie, prévu du 8 au 21 février.