Menace de gros temps sur la prochaine édition des Jeux méditerranéens, prévue du 25 juin au 5 juillet 2022 à Oran, en Algérie. Le président de la commission de coordination du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM), le Français Bernard Amsalem, s’inquiète des retards dans la préparation de l’événement multisport. Il s’en est exprimé à l’occasion d’une récente réunion du comité exécutif de l’instance. Selon Bernard Amsalem, les retards pris par le comité local d’organisation sont surtout très préoccupants dans les domaines des transports, de la technologie et des sites de compétition. Pour ne rien arranger, la communication semble très difficile avec les organisateurs algériens. Le CIJM appelle à une plus grande collaboration avec le comité d’organisation et les autorités algériennes. Une téléconférence entre la commission de coordination et le comité d’organisation est prévue le 30 novembre. Elle devrait être suivie par une visite d’inspection en Algérie, annoncée entre le 10 et le 12 décembre. Le CIJM a demandé très officiellement à pouvoir rencontrer à cette occasion les autorités politiques, dont le chef de l’Etat, le Premier ministre et le ministre des Sports et de la Jeunesse d’Algérie, afin de clarifier toutes les questions relatives à l’organisation de l’événement. Les Jeux méditerranéens d’Oran étaient initialement prévus cette année, mais ils ont été reportés en 2022 en raison de la crise sanitaire.