La situation devient de plus en plus complexe sur la question du retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales. World Sailing, l’instance mondiale de la voile, a ajouté cette semaine encore un peu plus de confusion en détaillant les modalités de leur retour. Certes, les athlètes des deux pays en guerre avec l’Ukraine pourront tenter de se qualifier pour les Jeux de Paris 2024. Mais la route des prochaines régates olympiques leur sera extrêmement étroite. Selon une décision du comité exécutif de World Sailing, les compétiteurs russes et biélorusses ne pourront pas participer aux cinq épreuves de qualification européennes, et aux trois épreuves mondiales, prévues au calendrier d’ici le mois de mars 2024. Ils en sont exclus. Ils ne pourront donc pas être alignés aux championnats du monde, au mois d’août à La Haye, aux Pays-Bas. En revanche, il leur sera possible de disputer l’ultime épreuve de qualification pour les Jeux de Paris 2024, les « Régates de la dernière chance », prévue en avril 2024 à Hyères, dans le sud de la France. Une seule chance, donc, pas une de plus. Sergey Dzhienbaev, le président de la Fédération russe de voile, a commenté sans nuance la position de World Sailing. « Se présenter à une régate de qualification olympique sans entraînement compétitif est une pure folie », estime-t-il, cité par l’agence TASS. La Russie a décroché une seule médaille olympique en voile, en bronze dans l’épreuve féminine de planche à voile, aux Jeux de Rio 2016. A Tokyo 2020, sa délégation engagée sous les couleurs du Comité olympique de Russie (ROC) comptait six athlètes en voile olympique.
