Une nouvelle fédération internationale d’un sport olympique d’été a pris position sur la question d’un retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales. Elle s’est rangée dans le camp du non. L’agence TASS rapporte que l’Association internationale de surf (ISA) a décidé de prolonger la suspension des sportifs des deux pays pays en guerre avec l’Ukraine. Elle justifie sa décision, dévoilée dans un communiqué, par l’absence dans ses statuts d’une disposition relative à la participation de surfeurs sous drapeau neutre. « L’ISA a pris note de la recommandation de la commission exécutive du CIO du 28 mars 2023, visant à permettre aux fédérations sportives internationales de mettre en œuvre leurs propres politiques concernant la participation de concurrents russes et biélorusses en tant qu’athlètes neutres à des événements dans des conditions spécifiques, détaille le communiqué. Cette recommandation du CIO sur les athlètes neutres ne s’applique pas aux sports d’équipe ni aux épreuves par équipes. Les épreuves de l’ISA sont des compétitions auxquelles participent des équipes qualifiées inscrites par leurs fédérations nationales. Le règlement de l’ISA ne prévoit pas la participation d’individus en dehors de leurs équipes nationales, y compris pour les World Surfing Games et d’autres événements inclus dans le processus de qualification pour les Jeux olympiques. » En pratique, la décision de l’ISA ferme donc déjà pour les Russes et Biélorusses la porte des Jeux de Paris 2024, où le surf sera sport additionnel avant d’intégrer plus durablement le programme olympique aux Jeux de Los Angeles 2028. La position de l’ISA rejoint celle de la Fédération équestre internationale (FEI), qui a récemment annoncé prolonger la suspension des cavaliers russes et biélorusses faute d’avoir réussi à déterminer des critères de neutralité crédibles et pertinents.
