Logique. Les athlètes russes ont été parmi les plus testés avant les Jeux de Tokyo, a expliqué Ben Cohen, le directeur général de l’Agence de contrôle indépendante (ITA), en charge du programme antidopage pendant l’événement olympique. « La stratégie de contrôle est basée sur l’évaluation des risques, a-t-il précisé en conférence de presse. Nous prenons en compte un certain nombre de facteurs. Mais je ne vais pas vous cacher que les athlètes russes figurent en bonne place dans l’évaluation des risques établie à partir des données des années précédentes« . Toujours selon Ben Cohen, les deux autres nations les plus ciblées, donc présentant a priori le plus de risques en termes de dopage, sont les Etats-Unis et la Chine. Hasard ou pas, ces trois nations figurent aux trois premières places du classement prévisionnel des médailles aux Jeux de Tokyo, établi par l’agence américaine Gracenote. L’ITA prévoit de collecter 5.000 échantillons pendant les Jeux de Tokyo, dont 1.500 hors compétition et 3.500 en compétition. Ben Cohen a confirmé, par ailleurs, que l’ITA avait commencé à ré-analyser les échantillons prélevés aux Jeux d’hiver de Sotchi en 2014. La même opération, déjà effectuée à la demande du CIO sur les échantillons des Jeux d’été de Pékin 2008 et Londres 2012, a permis la découverte a postériori d’un grand nombre de cas de dopage et la redistribution de dizaines de médailles.
— Publié le 23 juillet 2021