Rien ne change dans le monde tourmenté de l’haltérophilie. La fédération internationale (IWF) continue d’étoffer sa liste d’athlètes convaincus de dopage. La dernière promotion, annoncée jeudi 8 octobre, compte six haltérophiles russes. Ils avaient été suspendus à titre provisoire en août 2019. Ils le sont désormais de façon presque définitive, puisque les sanctions vont de quatre à huit ans. L’IWF s’est basée sur les données du laboratoire antidopage de Moscou, et les investigations menées par le professeur Richard McLaren et par le département renseignements et enquêtes de l’Agence mondiale antidopage (AMA). En tête de liste, Dmitry Lapikov. Agé de 38 ans, il a été médaillé de bronze aux Jeux de Pékin 2008, puis d’argent l’année suivante aux championnats du monde. Suspendu pour une période de huit ans, il ne pourra plus lever de la fonte en compétition jusqu’au 2 août 2026. Maksim Sheiko, 32 ans, champion d’Europe en 2012 et 2013, en a pris pour six ans. Enfin, l’IWF s’est montrée en peu plus clémente avec Ruslan Albegov, 32 ans, médaillé de bronze aux Jeux de Londres 2012 et double champion du monde (2013 et 2014), Egor Klimonov, 27 ans, vice-champion d’Europe 2019, Tima Turieva, championne du monde 2013, et Yuliya Konovalova, 30 ans, championne d’Europe en 2012. Ils ont tous écopés d’une suspension de quatre ans. La liste pourrait encore s’allonger dans les semaines à venir, car l’IWF a annoncé étudier actuellement les cas de huit autres Russes. Elle a également précisé avoir suspendu à titre provisoire un trio de trois potentiels tricheurs
— Publié le 9 octobre 2020