Suffisant? Pas sûr. Menacé de disparaître du programme olympique pour son incapacité à lutter efficacement contre le dopage, l’haltérophilie passe à l’offensive. Sa fédération internationale (IWF) a présenté un plan de réforme de l’attribution des quotas pour les Jeux de Tokyo 2020, dont l’agence Reuters a obtenu une copie. Il prévoit de limiter à seulement deux places, une chez les hommes, l’autre pour les épreuves féminines, les pays ayant recensé au moins 20 cas de dopage entre 2008 et 2020. Une catégorie où sont déjà rangés la Russie, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, l’Arménie et la Biélorussie. Les nations ayant compté 10 à 19 athlètes positifs au cours de la même période auront droit à deux hommes et deux femmes à Tokyo 2020. Neuf pays sont concernés, dont la Bulgarie, l’Iran et l’Inde.
— Publié le 13 avril 2018