L’exercice est devenu un rituel. Toujours attendu, parfois surprenant. L’Association des comités nationaux olympiques (ACNO) a profité de son assemblée générale annuelle, organisée cette semaine à Cascais, au Portugal, pour dérouler le tapis rouge, allumer les projecteurs et décerner ses trophées. Année olympique oblige, ils ont distingué les meilleurs athlètes et équipes des Jeux de Paris 2024. Pas facile de choisir. Mais l’instance a opté mercredi 30 octobre pour la nouveauté. Elle a célébré, chez les athlètes individuels, deux sprinteurs ayant apporté à leur pays respectif la première médaillé d’or de son histoire : Julien Alfred (100 m) pour Sainte-Lucie (photo ci-dessus), et Leslie Tebogo (200 m) pour le Botswana. Rien à redire. Pour le reste, le palmarès des trophées de l’ACNO fait plutôt la part belle à l’Europe, avec les victoires de l’équipe italienne féminine de volley-ball et de la sélection danoise masculine de handball dans la catégorie des sports collectifs, le succès de la Grande-Bretagne en cyclisme sur piste dans celle de la meilleure équipe féminine dans un sport individuel, et enfin le trophée remis aux Autrichiens Lara Vadlau et Lukas Mähr, spécialistes du Dinghy (voile), dans la catégorie de la meilleure équipe mixte dans un sport individuel. Le Japon a sauvé l’honneur de l’Asie étant récompensé pour son équipe masculine de gymnastique. Un trophée spécial a été remis, pour l’ensemble de leur carrière, au pongiste chinois Ma Long et à la kayakiste néo-zélandaise Lisa Carrington. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a été appelé sur la scène pour recevoir le trophée du CNO exceptionnel. Les CNO de Sainte-Lucie, de la Dominique, du Guatemala et du Botswana ont été distingués pour leur « percée » très remarquée aux Jeux de Paris 2024. Enfin, l’ACNO a distingué l’Américaine Anita DeFrantz pour sa contribution au mouvement olympique.
