Le mouvement sportif japonais s’invite dans le débat sur la réduction des coûts des Jeux de Tokyo 2020. La Fédération japonaise de volley-ball a tenu une conférence de presse, en début de semaine dans la capitale, pour réclamer à la gouverneure de Tokyo, Yurko Koike, la construction d’une salle dédiée à la discipline. Le projet de candidature prévoyait un tel équipement, dans le quartier d’Ariake, proche du village des athlètes. Mais un rapport du groupe de travail formé par Yuriko Koike pour revoir à la baisse la facture des JO recommande aujourd’hui de délocaliser les tournois de volley-ball à Yokohama. Kenji Kimura, le président de la Fédération japonaise de volley-ball, a présenté aux médias une pétition signée notamment par d’anciens internationaux du pays. Selon lui, une nouvelle salle facilement accessible depuis les aéroports de Narita et Haneda pourrait rapidement devenir un nouveau centre nerveux de la vie sportive et culturelle à Tokyo. « Bien sûr, il faudra dépenser de l’argent, mais nous devons raisonner à long terme et penser à l’héritage des Jeux, pas seulement regarder la facture », plaide Kenji Kimura.
