La rivalité entre l’IBA et World Boxing semble prendre une nouvelle dimension, à quatre années des Jeux de Los Angeles 2028, où la présence de la boxe s’écrit toujours au conditionnel. Elle quitte le ring pour se déplacer vers un terrain plus vaste, le mouvement olympique. Pour preuve la récente déclaration de l’IBA, dans un communiqué de presse, où elle explique avoir « appris au cours des dernières semaines que plusieurs comités nationaux olympiques interfèrent directement dans les affaires des fédérations nationales de boxe pour les intimider avec des réductions de financement en raison de leur appartenance à l’IBA ». Une pression financière pour rejoindre World Boxing que l’instance présidée par le Russe Umar Kremlev qualifie d’inacceptable et impute au CIO, coupable à ses yeux « d’ingérence directe ». L’IBA insiste : « Nous sommes pleinement informés des personnes en charge de ce travail et nous prendrons à notre tour les mesures qui s’imposent. » Elle rappelle avoir alloué « des sommes considérables » pour les fédérations et les boxeurs au cours du prochain cycle de quatre ans, jusqu’en 2028. Pour la seule série de la Nuit des Champions, son événement phare, un pactole de 7 millions de dollars est prévu pour l’année 2024.
