« I’m in love with the kho kho », comme dit la chanson. Le kho kho, sport traditionnel indien, fait partie des disciplines que l’Inde cherche à propulser sur la scène mondiale. Avec l’ambition ultime de l’introduire un jour aux Jeux olympiques. Pourquoi pas à domicile, en 2036. « Le kho kho a indéniablement une âme indienne, mais c’est aussi un sport au potentiel universel », insiste Sudhanshu Mittal, président de la fédération internationale, à Inside The Games. New Delhi vient d’accueillir la Coupe du monde, du 13 au 19 janvier, marquant une étape supplémentaire dans le développement de la discipline. « Nous sommes actuellement présents dans 55 pays et prévoyons d’être présents dans 90 pays d’ici la fin de l’année 2025, insiste Sudhanshu Mittal. Je me réjouis de voir des joueurs de kho kho du monde entier s’affronter. Notre vision est d’inclure ce sport dans des événements tels que les Jeux asiatiques et, à long terme, d’aspirer à la scène olympique. » Un sport qui présente l’avantage, selon lui, d’être « parfait pour les temps forts et les rediffusions sur les réseaux sociaux » compte tenu de ses caractéristiques. Dérivé du jeu du chat bien connu des écoliers, le kho kho combine en effet vitesse, agilité et stratégie.
