Les épreuves pré-olympiques se poursuivent en Chine dans la perspective des Jeux d’hiver de Pékin 2022. Après le patinage de vitesse grande piste, le patinage artistique a pris le relais, en fin de semaine passée. L’Open d’Asie 2021 a été organisée au Capital Gymnasium de Pékin, une installation vieille de plus de 50 ans, rénovée pour le prochain rendez-vous olympique. L’étape chinoise de la Coupe du Monde de short-track, prévue dans la même patinoire, prendra le relais du 21 au 24 octobre. Au premier rang des observateurs, le vice-président de l’Union internationale de patinage (ISU), Alexander Lakernik. Interrogé par les médias chinois, le dirigeant russe a expliqué être venu à de nombreuses reprises au Capital Gymnasium de Pékin dans le passé, mais jamais encore dans sa nouvelle version. « Il semble complètement neuf et bien plus beau qu’avant, a-t-il suggéré, cité par l’agence Xinhua. Le rénover était la meilleure option, bien plus pertinente que construire une nouvelle patinoire. » A la question de la présence du public sur les sites de compétition, un scénario écarté pour les test-events mais toujours envisagé pour les Jeux d’hiver, Alexander Lakernik a répondu espérer voir un maximum de spectateurs pendant les compétitions. « A l’ISU, nous sommes évidemment favorables à ce qu’il y ait un maximum de personnes dans les patinoires. Plus il y en aura, mieux ce sera. Mais nous devrons respecter les mesures prises par les Chinois. Ils ont une grande expérience de la gestion de la crise sanitaire. Personne ne veut voir les Jeux de Pékin perturbés par des cas de COVID-19. » A moins de quatre mois de l’ouverture, les organisateurs chinois évoquent toujours la possibilité d’accueillir du public, exclusivement des résidents chinois, mais la vente des places n’a toujours pas débuté.
— Publié le 18 octobre 2021