Pas de blague. A deux jours du Grand départ à Copenhague de l’édition 2022 du Tour de France, l’Union cycliste internationale (UCI) a dévoilé mercredi 29 juin sa stratégie de détection des possibles fraudes technologiques sur l’épreuve à étapes. Elle est basée sur une « gamme d’outils pour lutter contre toute forme de tricherie« . L’instance explique avoir à sa disposition trois outils pour contrôler à chaque étape la présence d’éventuels systèmes de propulsion et d’accumulation d’énergie cachés dans les tubes et autres composants des vélos : des tablettes magnétiques, une cabine mobile à rayons X, et des appareils portables utilisant les technologies de rétrodiffusion et de transmission. Les contrôles pourront se faire avant et après les étapes. Après chaque arrivée, le vélo du vainqueur du jour sera analysé, tout comme ceux des porteurs des maillots de leader (jaune, vert, à pois et blanc), plus trois ou quatre coureurs tirés au sort, et enfin les athlètes « suscitant des soupçons, par exemple à la suite du contrôle réalisé avant l’étape, d’un nombre anormalement élevé de changements de vélo ou d’autres incidents relevés par le commissaire vidéo de l’UCI. » Les vélos soumis à des contrôles post-étape seront étiquetés dès que le coureur franchira la ligne, et le contrôle aura lieu dans les minutes suivantes. L’an passé, pas moins de 1.008 contrôles de vélos ont été effectués par l’UCI pendant le Tour de France, mais ils n’ont révélé aucun cas de fraude technologique.
— Publié le 30 juin 2022