— Publié le 16 novembre 2023

Moscou répond au CIO

Russie

Un premier pas vers l’apaisement ? Montrés du doigt par le CIO et par son président, Thomas Bach, les organisateurs des Jeux mondiaux de l’Amitié 2024 à Moscou n’ont pas tardé à réagir. Dans un communiqué transmis mercredi 15 novembre à l’agence TASS, ils assurent ne jamais avoir cherché le conflit avec le CIO ou à proposer un événement multisport contraire au mouvement olympique. « Nous sommes surpris par la position sévère adoptée par le CIO et certains de ses dirigeants à l’égard des Jeux mondiaux de l’Amitié organisés en Russie, explique le communiqué. Notre objectif n’a jamais été de nous confronter au CIO ou d’organiser des compétitions allant à l’encontre du mouvement olympique. Les Jeux mondiaux de l’Amitié ont été conçus comme un ajout harmonieux au calendrier sportif international. Pour les athlètes russes, exclus des grandes compétitions internationales, ils représenteront l’événement sportif le plus important de ces dernières années. » Plus tôt dans la semaine, Thomas Bach a profité de son discours d’ouverture du Forum des fédérations internationales, à Lausanne, pour appeler le mouvement olympique à boycotter les événements sportifs organisés par la Russie. Sans les nommer, le dirigeant allemand faisait notamment référence aux Jeux des BRICS et aux Jeux mondiaux de l’Amitié. Les premiers doivent se tenir à Kazan en juin prochain, avant les Jeux de Paris 2024. Ils devraient réunir les pays membres de l’organisation (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), plus certaines nations non alignées. Les Jeux mondiaux de l’Amitié sont prévus en septembre 2024 à Moscou. Les deux événements multisports ont été créés à l’initiative de Vladimir Poutine, à la suite d’un conseil des ministres en mai dernier, où le président russe a demandé au gouvernement de plancher sur des compétitions permettant aux athlètes russes de se confronter à la concurrence internationale.