Et de deux. Deux ans et une poignée de mois après avoir succédé à l’Ivoirien Lassano Palenfo à la présidence de l’Association des comités olympiques africains (ACNOA), Mustapha Berraf a été réélu mardi 25 mai pour un nouveau mandat de quatre ans. Le dirigeant algérien a devancé assez nettement sa seule rivale, la Burundaise Lydia Nsekera. Il l’a emporté avec 38 voix, contre 15 pour son opposante. L’élection s’est tenue au deuxième jour de l’assemblée générale de l’ACNOA, organisée au Caire, en Egypte. Mustapha Berraf confirme donc sa victoire obtenue en novembre 2018 à Tokyo. Mieux : il la conforte. Pour son premier mandat, l’Algérien avait eu besoin de deux tours de scrutin pour écarter les deux autres candidats, Lydia Nsekera et le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum. Mustapha Berraf avait obtenu 27 voix au premier tour du scrutin, contre 16 pour Lydia Nsekera et 11 pour Hamad Kalkaba Malboum. Au second, il avait plié l’affaire avec 34 bulletins, contre 20 pour la dirigeante du Burundi. Cette fois, l’élection a été réduite à un seul tour. Elle a permis à Mustapha Berraf de creuser un peu plus l’écart, malgré un premier mandat marqué par sa démission de président du comité olympique algérien. Avec cette victoire, l’Algérien est assuré de conserver son statut de membre du CIO, puisqu’il est directement lié à sa fonction de président d’une association continentale de comités nationaux olympiques. Pour le reste, le Soudanais Ahmed Hashim a été réélu au poste de secrétaire général. Quant à l’élection pour les deux postes de premier et deuxième vice-présidents de l’ACNOA, elle n’a donné lieu à aucun suspense. Joao Da Costa Alegre Afonso de Sao Tomé-et-Principe, et Matlohang Moiloa Ramoqopo du Lesotho, ont tous deux été élus par acclamation. Ils étaient seuls candidats.
— Publié le 26 mai 2021