La Fédération internationale de lutte (UWW) compte parmi les instances du mouvement olympique ouverte à un retour des athlètes russes dans les compétitions, mais elle n’aura pas beaucoup à s’employer pour sélectionner les lutteurs éligibles au statut de neutralité. L’Agence de contrôle internationale (ITA) a annoncé jeudi 27 avril avoir épinglé tout un contingent de lutteur et lutteuses russes, convaincus de dopage et sanctionnés d’une suspension de deux ans. Au total, ils ne sont pas moins de neuf, dont un seul homme, écartés de toute compétition pour avoir enfreint les règles antidopage. L’ITA l’explique dans un communiqué : les neuf cas de dopage dans la lutte russe ont été détectés grâce aux enquêtes menées par le département Intelligence et Investigations de l’AMA et par l’équipe du professeur Richard McLaren, mais aussi grâce aux données du laboratoire antidopage de Moscou, récupérées non sans mal par l’AMA après un interminable bras de fer avec les autorités russes.
