— Publié le 5 mars 2020

Ni report ni annulation

Tokyo 2020

 

Difficile à croire. Le CIO et le comité d’organisation des Jeux de Tokyo l’ont chacun affirmé en le jurant sur la Bible : la question d’un éventuel report des JO, voire leur annulation, n’a absolument pas été évoquée, mercredi 4 mars, à l’occasion de leur échange par visioconférence au deuxième jour de la réunion de la commission exécutive. Yoshiro Mori, le président de Tokyo 2020, et Toshiro Muto, le directeur général, l’ont confié à la centaine de journalistes réunie plus tard dans la journée dans les bureaux du comité d’organisation. « Nous n’en avons pas discuté », a assuré Toshiro Muto. « Ni le mot annulation ni celui de report n’ont été évoqués durant la réunion », a confirmé Thomas Bach depuis Lausanne. A la question de savoir si une date limite avait été fixée pour prendre une décision définitive sur la tenue des Jeux aux dates prévues, du 24 juillet au 9 août, Yoshiro Mori a répondu d’un laconique : « Je ne sais pas, je ne suis pas Dieu. » A l’évidence, les Japonais changent de ton, à l’heure où le nombre de personnes touchées par le virus a dépassé la barre du millier dans l’archipel. Vingt-quatre heures après avoir ouvertement suggéré l’idée d’un report des Jeux « avant la fin de l’année 2020″, la ministre olympique japonaise, Seiko Hashimoto, balaye aujourd’hui un tel scénario. « L’annulation ou le retard des Jeux serait inacceptable pour les athlètes, a-t-elle déclaré ce jeudi 5 mars devant la commission du budget de la Chambre des conseillers. Nous devons préparer un environnement où les athlètes peuvent se sentir à l’aise et se concentrer. »