Paradoxe. La Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) n’a jamais été aussi proche de l’exclusion du mouvement olympique, mais les candidats n’ont jamais aussi nombreux à postuler à sa présidence. L’instance mondiale a enfin dévoilé, mardi 9 février, la liste complète des candidats à la plus haute fonction. Ils ne sont pas moins de 11. Parmi eux, le Britannique Michael Irani, actuel président par intérim, qui avait pourtant juré ses grands dieux qu’il ne briguerait pas le mandat présidentiel une fois son intérim terminé. Huit autres candidats masculins se sont lancés dans la course : le Chinois Jinqiang Zhou, le Grec Pyrros Dimas, l’Iranien Ali Moradi, l’Irakien Mohammed Jalood, le Kazakh Zhanat Tussupbekov, le Norvégien Stian Grimseth, le Qatari Mohamed Yousef Al-Mana et le Roumain Nicu Vlad. La liste publiée par l’IWF recense également deux femmes : la Finlandaise Karolina Lundahl et l’Américaine Ursula Papandrea. Précision : Mohamed Yousef Al-Mana est le seul des 11 candidats à ne pas briguer une autre fonction que celle de président. Tous les autres postulent également pour les postes de secrétaire général, vice-président ou membre du comité exécutif. L’élection à l’IWF devrait normalement avoir lieu les 26 et 27 mars 2021. Mais la liste définitive des candidats ne sera pas connue avant le 22 février, chacun des postulants devant être validé par la commission d’éthique et de discipline de l’instance internationale.
