Son avenir olympique s’écrit désormais en pointillés, mais l’haltérophilie attise les convoitises. Pas moins de onze candidatures ont été validées pour l’élection à la présidence de sa fédération internationale (IWF), prévue le mois prochain pendant le congrès annuel à Tirana (25 et 26 juin). Parmi eux, deux Américaines, mais aussi deux anciens membres du comité exécutif de l’instance. La liste des postulants à la succession du Hongrois Tamas Ajan, poussé vers la sortie pour des faits de corruption, compte Yousef Al-Mana (Qatar), Karoliina Lundahl (Finlande), Zhanat Tussupbekov (Kazakhstan), Pyrros Dimas (Grèce), Mohamed Jalood (Irak), Ursula Papandrea (Etats-Unis), Paula Aranda (Etats-Unis), Antonio Urso (Italie), Jinqiang Zhou (Chine), Ali Moradi (Iran), et Tom Liaw (Singapour). Un douzième candidat, le Russe Maxim Agapitov, pourrait se rajouter à la meute des postulants. Déclaré inéligible en raison de sa citoyenneté russe, il a fait appel devant le TAS. Le Britannique Mike Irani, qui assure actuellement l’intérim à la présidence de l’IWF, n’a pas déposé de candidature. L’élection à la présidence de l’instance s’annonce décisive pour l’avenir olympique de l’haltérophilie, exclue temporairement des Jeux de Los Angeles en 2028. Le CIO n’en fait pas mystère : le choix de la nouvelle gouvernance de l’IWF aura un impact déterminant sur sa décision de réintégrer, ou pas, la discipline dans le programme olympique après les Jeux de Paris 2024.
— Publié le 25 mai 2022