A 50 jours de l’ouverture de la Coupe du Monde de rugby 2019 au Japon (20 septembre au 2 novembre), une date symbolique célébrée jeudi 1er août, les organisateurs ont le sourire. Akira Shimazu, le directeur général de Japon 2019, l’explique sans forfanterie : « Les principaux aspects opérationnels du tournoi sont maîtrisés. Nous avons testé et peaufiné nos opérations à l’occasion des deux matches de la Pacific Nations Cup et du test-match contre l’Afrique du Sud à Kumagaya. Globalement, le match à Kamaishi a été un grand succès. Nous avons relevé quelques soucis, notamment la rapidité du filtrage de sécurité lorsque les supporteurs sont entrés dans le stade. Mais ce sont des choses faciles à corriger et nous aurons une autre occasion de nous tester dans un environnement plus grand à Osaka ce week-end. » Même son de cloche à World Rugby, dont le président, l’Anglais Bill Beaumont, se veut lui aussi d’un optimisme sans réserve : « Nous pouvons affirmer avec certitude que cette Coupe du Monde s’avère déjà être un moteur de transformation de l’héritage sportif et social au Japon et en Asie. Nous sommes confiants et enthousiasmés par le fait que le Mondial 2019 sera un succès à tous les niveaux. Il battra des records et marquera l’histoire sur et hors du terrain. » Environ 400.000 visiteurs étrangers sont attendus au Japon à l’occasion du Mondial 2019, le premier de l’histoire organisé dans un pays non traditionnel du rugby.
— Publié le 2 août 2019