Retour à la case départ pour Amélie Oudéa-Castéra. Nommée le mois dernier à la tête d’un super ministère regroupant l’Education nationale, la Jeunesse, les Sports, et les Jeux olympiques et paralympiques, mais affaiblie par des semaines de polémiques pour avoir notamment critiqué l’école publique, l’ancienne joueuse de tennis recule dans l’organigramme du gouvernement de Gabriel Attal. Elle perd l’Education nationale et la Jeunesse, confiées à Nicole Belloubet, ex-garde des Sceaux, mais conserve les Sports et les Jeux olympiques et paralympiques. Peu après l’annonce longtemps retardée des nouveaux ministres, jeudi 8 février, Amélie Oudéa-Castéra s’est exprimée sur son compte X. « Je continuerai à mettre tout en œuvre pour que nous portions au succès, tous ensemble, ces magnifiques enjeux, a-t-elle posté. Donner au sport, et à celles et ceux qui l’incarnent, la place qu’ils méritent dans notre société et promouvoir ses bienfaits pour notre jeunesse et notre nation, c’est l’engagement et le fil conducteur de ma vie ». Elle a ajouté être « fière de continuer à porter au sein du gouvernement ces convictions et l’ensemble des actions engagées avec tous les acteurs du sport français depuis 20 mois ». Elle sera finalement restée 28 jours rue de Grenelle, au ministère de l’Education, un record sous la Ve République.
