Plus de 400 projets ont été menés en France dans le cadre de l’Olympiade culturelle. Expositions, manifestations artistiques mêlant le sport à la danse, au cirque, à la musique, au théâtre et aux arts visuels : les événements organisés en marge des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont permis de décloisonner le sport et la culture, de « créer des synergies qui n’étaient jusque-là que peu nombreuses » et d’approcher « de nouveaux publics, en particulier de jeunes publics dont la proximité avec la programmation culturelle n’était pas toujours avérée ». Le ministère de la Culture s’est félicité du bilan de cette initiative, d’autant que l’ensemble du territoire s’est mobilisé, au-delà de l’Île-de-France, avec un grand nombre de projets en Occitanie ou encore en Auvergne-Rhône-Alpes.
« L’originalité des Jeux de Paris et le véritable coup de maître de ses organisateurs, c’est d’avoir compris qu’un tel événement sportif pouvait être sublimé par la culture, souligne la ministre de la Culture, Rachida Dati. Ce parti pris de la culture s’est exprimé dès la conception de ces Jeux et de leur format, par exemple dans les choix architecturaux du village des athlètes ou encore dans l’ambitieux projet des vingt écoles nationales supérieures d’architecture, qui ont bâti au sein du parc de la Villette pas moins de vingt pavillons éphémères. (…) Au-delà de ce rayonnement qui va nourrir l’attractivité du pays pour les années à venir, les Jeux de Paris nous laissent un héritage précieux, celui d’avoir su renouveler le lien entre culture et sport. » Le secteur culturel avait déjà tiré son épingle du jeu selon les données présentées en Île-de-France, évoquant une hausse de 6,79% des visites dans les établissements du réseau Paris Musées par rapport à 2022.