Le préfet de la région Île-de-France, Marc Guillaume, l’a assuré mercredi 13 mars en conférence de presse : les épreuves de natation en eau libre et de triathlon des Jeux de Paris 2024 se dérouleront bien dans la Seine. Dans la Seine et nulle part ailleurs. L’option d’un plan B en cas de mauvaise qualité de l’eau, demandée récemment par la championne olympique brésilienne Ana Marcela Cunha, n’est pas sur la table. « Tout ce qui avait été envisagé pour permettre la tenue des épreuves dans la Seine aura été réalisé », a assuré Marc Guillaume, évoquant notamment les bassins de stockage censés éviter les déversements d’eaux usées dans la Seine en cas de très fortes pluies. Le préfet a rappelé que les épreuves pourraient être décalées d’une ou deux journées, en cas de conditions météo très défavorables, pour permettre aux eaux des pluies de ruisseler. « Des jours de contingence ont été prévus pour faire face aux pluies qui surviendraient, mais pas d’autres endroits dans lesquels les épreuves se tiendraient », a reconnu le préfet. Marc Guillaume a également expliqué que les analyses de l’eau de la Seine seront effectuées 20 ou 22 heures avant les épreuves, et non pas 24 heures comme lors des compétitions tests l’été dernier, et que les prélèvements et les laboratoires d’analyses seront doublés, « pour être sûrs de disposer de résultats fiables. »
— Publié le 14 mars 2024