Tony Estanguet, le président du COJO Paris 2024, l’a assuré mardi 9 avril à Birmingham lors d’un point presse avec la presse internationale, organisé dans le cadre de SportAccord : les épreuves olympiques de natation en eau libre et de triathlon se dérouleront bien dans la Seine, ou n’auront pas lieu du tout. « Nous travaillons dur sur ce dossier, avec la ville de Paris, a-t-il expliqué. Nous savions depuis le début qu’il s’agissait d’un gros défi. Je suis très confiant sur le fait que les épreuves pourront se dérouler dans les meilleures conditions. Nous avons prévu des jours de repli, pour pouvoir repousser les compétitions d’un ou plusieurs jours, dans l’hypothèse où de très fortes pluies viendraient dégrader la qualité des eaux du fleuve. Mais il n’existe pas de plan B. Pour le triathlon, s’il s’avérait impossible d’organiser la partie natation, l’épreuve serait réduite à un duathlon, comme le prévoient les règlements de la fédération internationale. » Tony Estanguet a insisté : quel que soit le scénario des compétitions olympiques, le travail accompli pour rendre la Seine propre à la baignade n’aura pas été vain. « Dans tous les cas, la qualité des eaux du fleuve sera bien meilleure que lorsque nous avons commencé à travailler sur ce dossier, quatre ans en arrière », assuré le triple champion olympique, rappelant qu’il avait lui-même nagé dans la Seine l’an passé, à l’occasion des test events, sans le moindre problème.
— Publié le 9 avril 2024