Le mouvement fait tache d’huile. Après Lille, Paris, Bordeaux, Strasbourg ou Marseille, une nouvelle volée de villes françaises a annoncé qu’elles n’installeront pas d’écrans géants et de fan zones pour suivre les rencontres du Mondial de football 2022 au Qatar. Parmi cette deuxième vague, on retrouve Toulouse, quatrième ville de France, où le maire Jean-Luc Moudenc invoque le coût opérationnel et énergétique, mais aussi un « contexte qui n’incite pas à la mobilisation« , avec le décalage horaire et la préparation des fêtes de fin d’année. Rennes, Caen, Tours, Nancy, La Rochelle, Angoulême, Bayonne et Limoges feront elles aussi l’impasse, pour des raisons parfois politiques, mais le plus souvent budgétaires. En revanche, le parcours des Bleus pourrait inciter certaines villes à changer leur position pendant le Mondial. « Je vous propose de me reposer la question si la France est en finale ou en demi-finale« , a expliqué à l’AFP le maire de Nice, Christian Estrosi. Même stratégie dans la ville voisine de Cannes, où une décision sera prise « en fonction des résultats de l’équipe de France« . A Perpignan, rien n’est prévu pour l’instant, mais une qualification de la France en finale pourrait changer la donne et conduire les autorités à organiser une projection publique.
— Publié le 5 octobre 2022