L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire a enregistré une hausse d’environ 5 % des licences sportives en France à la rentrée 2024-2025. Si le tennis de table (+23 %), le badminton (+19 %) ou l’escrime (+19 %) connaissent un vrai effet Paris 2024, ce n’est pas le cas de toutes les disciplines. La natation fait étonnamment partie des moins bien loties, malgré sept médailles françaises pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, dont les quatre titres de Léon Marchand, et quatorze podiums lors des Jeux paralympiques. « La Fédération française de natation verrait une quasi-stagnation des prises de licences annuelles » selon l’étude de l‘INJEP, qui évoque « la saturation des piscines » comme une explication potentielle. L’impact de Paris 2024 se révèle aussi limité pour les fédérations de football, tennis, équitation, basket et rugby avec « des augmentations ne dépassant pas 5 % ». Qu’en est-il du handball (médaille d’argent pour l’équipe féminine) ou de la boxe (trois médailles) ? La réponse attendra puisque les données des deux fédérations « n’ont pu être validées » selon l’INJEP.
— Publié le 10 février 2025