Maria Sharapova n’a pas tout gagné dans son bras de fer avec la Fédération internationale de tennis (ITF). Mais elle n’a pas complètement tout perdu. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu son verdict dans le différend entre les deux parties sur la suspension de l’ex numéro 1 mondiale après un contrôle positif au meldonium en janvier dernier. Sa décision se révèle plutôt favorable à la joueuse russe. Initialement suspendue deux ans, elle a vu sa peine réduite à 15 mois. Le TAS a reconnu Maria Sharapova coupable d’une » violation du code antidopage », mais « sans faute significative. » Une expression assez passe-partout. La décision du TAS, qui tient en 28 pages, suggère que la joueuse « n’a jamais tenté de masquer sa consommation de meldonium, elle en parlait à son entourage, et était convaincue qu’elle ne brisait pas les règles antidopage». Faute avouée, faute à moitié pardonnée. Maria Sharapova sera donc autorisée à reprendre le chemin des courts à partir du 26 avril 2017. Elle pourra participer au prochain tournoi de Roland-Garros.