Un mauvais point pour Pékin 2022? La capitale de la Chine a été frappée, jeudi 15 janvier, par un redoutable pic de pollution atmosphérique, l’un des pires mesurés au cours de ces dernières années. La densité de particules nocives a dépassé de plus de 20 fois le plafond fixé par l’OMS. La visibilité a très nettement chuté, amenant de nombreux conducteurs à allumer leurs phares en plein jour, une situation critique désormais surnommée en Chine « airpocalypse ». La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) a atteint dans l’après-midi le seuil de 568 microgrammes par mètre cube, selon l’ambassade américaine. Ces microparticules sont accusées d’être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine. Un autre relevé à Pékin, effectué par une station chinoise, faisait lui état d’un niveau encore pire, atteignant 631.
— Publié le 16 janvier 2015