A moins d’un an des Jeux de Tokyo, la question de la sécurité revient dans l’actualité. Selon plusieurs sources, les organisateurs et les autorités pourraient se retrouver en manque de main-d’oeuvre au moment de l’événement. Dans son dossier de candidature, en 2013, Tokyo 2020 estimait ses besoins en forces de sécurité à 50.850 personnes. Parmi elles, 14.000 agents de sécurité privés, 21.000 policiers et 9.000 bénévoles. Mais avec le déploiement de certaines épreuves vers des sites plus éloignés du cœur des Jeux, les besoins pourraient s’avérer supérieurs. A en croire la All Japan Security Service Association, l’archipel dénombre actuellement 550.000 agents de sécurité. Mais le nombre de candidatures pour travailler sur les Jeux de Tokyo 2020 se révèle huit fois inférieur à celui des postes à pourvoir. « Il est difficile de recruter du personnel car les salaires proposés sont relativement faibles, le niveau de risque est perçu comme assez élevé et les conditions de travail difficiles », analyse un représentant de l’association, cité par l’agence Kyodo News. Pour pallier un éventuel manque de personnel, le comité d’organisation a déjà sollicité le ministère japonais de la Défense, afin de pouvoir disposer de troupes des Forces spéciales. Les Japonais comptent également sur la technologie de reconnaissance faciale pour réduire les besoins à l’entrée de sites olympiques.
— Publié le 6 octobre 2019